Nuit des Forges - Parc des ateliers

Qu'elle soit électrique, électronique ou acoustique, l'avant-garde des musiques du monde a, aux Suds,à Arles, une scène à sa mesure : celle des Nuits des Forges. Implantée au pied du chantier de la Tour conçue par Frank Gehry pour la Fondation LUMA à Arles, au coeur d'une friche industrielle finement réhabilitée, cette scène accueille la création la plus novatrice.  
5 min à pied du Théâtre Antique !
Ouverture à 23h / Concert à 00h30
DJs Set avant et après les concerts, jusqu'à 4h du matin !
En partenariat avec :
 
 

BCuc (Afrique du sud) / 75 min

Mercredi 12 juillet à 00h30

RÉVÉLATION !
BCUC : Bantu Continua Uhuru Consciousness
. Percussions omniprésentes, vuvuzela, voix impérieuse et gospel féminin… leur musique mêlée de soul, rythmes zoulous et rock insurgé avec une seule basse électrique, dégage une belle énergie post-Apartheid. Issu du bouillonnant chaudron de Soweto, cet ovni musical déverse un déluge de sons primitifs et futuristes hallucinant !

Avec Jovi (chant), Hloni (voix), Kgomotso (voix), Luja (grosse caisse, voix), Skhumbuzo (grosse caisse), Thabo (congas), Mosebetsi (basse).

 


A quelques pas de l’église où Desmond Tutu organisait l’évasion des militants anti-Apartheid les plus recherchés de Soweto, répète, dans un container reconvertit en restaurant communautaire, le groupe au verbe haut BCUC.

Le bouillonnant township n’a rien perdu de son énergie créatrice et révolutionnaire, et Bantu Continua Uhuru Consciousness vit comme ses aînés sa musique comme une arme de libération politique et spirituelle tout autant qu’une transe hédoniste. Héritiers de Philip ‘Malombo’ Tabane ou Batsumi, ils cherchent à donner une expression actuelle aux traditions ancestrales des peuples autochtones. Mais les influences hip-hop et une énergie punk-rock ont remplacé le jazz si présent dans les productions des années 70 et 80.

Donnant à leur musique le nom ‘d’Africangungungu’ ou ‘afropsychedelic’, les membres de BCUC refusent, sur scène comme sur le premier album commercialisé, Our Truth (Nyami Nyami Records, 2016), tout formatage. Percussions omniprésentes, vuvuzela, voix impérieuse et gospel féminin… leur musique mêlée de soul, rythmes zoulous et rock insurgé avec une seule basse électrique, dégage une belle énergie post-Apartheid et déverse un déluge de sons primitifs et futuristes hallucinant !

Yinde’ qui ouvre ‘Our Truth’ veut dire la route et évoque symboliquement le chemin encore à parcourir vers une société sudafricaine plus juste. ‘Asazani’ (nous ne nous connaissons pas les uns les autres) plaide pour un rapprochement de toutes les composantes de la ‘nation arc-en ciel’. La volonté de BCUC d’affronter sans filtre les questions identitaires et sociales a déjà entraîné l‘interdiction de diffusion d’un des morceaux de leur unique EP auto-produit qui mettait en cause une idole nationale... Mais ni cet évènement, ni les critiques auxquelles leur refus d’appartenir à un quelconque mouvement les expose ne les fera dévier de leur ligne de conduite : ‘Music for the people by the people with the people’, un peuple qu’ils refusent d’enfermer dans une communauté ou une couleur de peau.

Avec Jovi (chant), Hloni (voix), Kgomotso (voix), Luja (grosse caisse, voix), Skhumbuzo (grosse caisse), Thabo (congas), Mosebetsi (basse).

 

AVANT ET APRÈS LE CONCERT :

DJ HUGO MENDEZ (londres-paris)

Dj et label manager de Sofrito Records, le Maestro de l’afro-latin music club en Europe compile le meilleur de la scène tropicale.  

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