Soirée Suds - Théâtre Antique

Magnifiquement restauré, d’une beauté et d’une acoustique exceptionnelles, le Théâtre Antique abrite 2000 places assises et un orchestra de 500 places pour danser sous la voûte étoilée, ou pour s’installer au plus près des artistes. Chaque Soirée Suds offre deux concerts sublimés par la magie des lieux… avec des formations musicales de renommée internationale, ou en découverte en France et en Europe.

IBRAHIM MAALOUF invite HAÏDOUTI ORKESTAR . LIBAN/BALKANS/FRANCE / 90 min.

Mardi 9 juillet à 21h30

Aussi prolifique qu’éclectique, le trompettiste franco-libanais récompensé de nombreuses fois (Victoires de la musique, Césars, etc.) invite un ensemble balkanique de 17 musiciens pour une grande fête gipsy !
Le son unique de sa trompette rivalise de virtuosité avec cette fanfare réunie sous l’égide de l’ethnomusicologue Sylvain Dupuis.
Après plusieurs tournées mondiales et des collaborations avec les plus grands, dont Sting, Quincy Jones, Le Métropole Orkest, Matthieu Chedid, Melody Gardot, Dupain, Piers Faccini, Vincent Segal, Natacha Atlas, Ibeyi, Salif Keita, Amadou & Mariam etc. Ibrahim retrouve ses complices de la B.O du film La Vache (de Mohamed Hamidi avec Jamel Debbouze et Lambert Wilson) sorti en 2016. De leur joyeuse complicité jaillit une musique aux inspirations turque, azérie, kurde, syro-libanaise ou arménienne.

Haïdouti Orkestar © Levillain / Kovalsky

Première partie de soirée


Ibrahim Maalouf, est né à Beyrouth (Liban) en 1980, au sein d’une famille d’intellectuels : petit-fils du journaliste poète et musicologue Rushdi, neveu de l’écrivain Amin, fils de la pianiste Nada et de Nassim, trompettiste reconnu de la scène libanaise. Peu après sa naissance, fuyant les bombardements de la guerre civile libanaise, sa famille s’installe en banlieue parisienne. Son père, à qui on doit l’invention de la trompette à quart de ton, lui enseigne le répertoire classique, baroque, moderne, contemporain, ainsi que l'art de l'improvisation et des modes arabes. Dès l'âge de neuf ans, il l’accompagne en duo à travers l'Europe et le Moyen-Orient.
Plus tard, abandonnant des études d’architecture, Ibrahim choisit de se consacrer définitivement à la musique, intègre le Conservatoire de Paris, arrive en tête des plus grands concours internationaux et débute une carrière de soliste classique. Sa rencontre avec le violoncelliste Vincent Segal marque le début d'une longue série de collaborations : Sting, Salif Keita, Amadou & Mariam, Piers Faccini, Marcel Khalifé, Dupain, Lhasa de Sela, Matthieu Chedid…
Repéré pour sa capacité à colorer les musiques de ses improvisations, Ibrahim produit, compose, arrange et réalise, entre 2007 et 2019, plus de quinze albums pour lui et d’autres artistes, ainsi qu’une quinzaine de musiques de longs métrages et plus de dix oeuvres symphoniques. Récompensé par 4 Victoires de la Musique (Révélation instrumentale en 2010, Artiste de l’année 2013, Meilleur album de musiques du monde avec Illusions en 2014 et Meilleur spectacle musical avec Red and Black Light en 2017), et un César de la meilleure musique de film (Dans les forêts de Sibérie, 2016), il reçoit également les décorations honorifiques de Chevalier des Arts et des Lettres (2014) et Chevalier de l’Ordre du Mérite (2015). En tournée à travers plus de 40 pays dans le monde, il remplit le Volkswagen Arena d’Istanbul, le Lincoln Jazz Center de New York, et fait un show historique en France le 14 décembre 2016, à travers lequel il devient le premier trompettiste de jazz à remplir l’AccorHotels Arena de Paris Bercy après Miles Davis.
En 2019, après avoir signé les bandes originales de trois longs métrages (Jusqu’ici tout va bien de Mohamed Hamidi, Celle que vous croyez de Safy Nebbou et America de Claus Drexel), il offre une tournée d’été à travers la France avec la fanfare balkanique Haïdouti Orkestar et sera ici accompagné aussi de François Delporte à la guitare électrique.

Haïdouti Orkestar est une fanfare-orchestre des Balkans fondée en région parisienne en 2004 par le batteurpercussionniste et ethnomusicologue Sylvain Dupuis. Empruntant son nom aux haïdoutines - ces brigands au grand coeur, sorte de Robin des bois bulgares qui combattaient autrefois l’Empire Ottoman -, il réunit autour de lui le tsigane serbe Jasko Ramic (accordéon), une section cuivre composée de Mihai Pirvan (saxophone), Martin Saccardy, Yvan Djaoudi, Manel Girard et Yasha Berdah (trompette), Denys Danielides (hélicon), Charlotte Auger, Alon Peylet et Julien Oury (tuba), Edi Negon Borges et Daniele Israel (trombone) ainsi que les percussions de Dogan Poyraz et Amar Chaoui. Le timbre guttural de la voix du Turc Zéki Ayad Çölas, associé aux choeurs d’Edika Gunduz et à la danse de Nuria Rovira Salat (accueillie à plusieurs reprises par le festival en tant que maître de stage en danse orientale), révèle enfin la singularité de cette formation qui se fédère autour de la volonté commune de créer des passerelles entre les musiques turques et balkaniques, en fouillant les répertoires des musiques azéris, kurdes, syro-libanaises et arméniennes.
Évoluant au fil des ans, l'écriture du Haïdouti met désormais en avant sa volonté de métisser tradition et modernité, Orient et Occident, à travers notamment la reprise en version fanfare, du célèbre Cane cane du chanteur kurde Sivan Perwer, de la chanson monument de Fairuz, Bint el Chalabiya, ou encore de Duchmanya, traditionnel de Macédoine chanté par Ibrahim Tatlises.
En 2016, déjà présent en featuring sur les albums Balkan Heroes, Tek Tek et Dogu, Ibrahim Maalouf invite le Haïdouti Orkestar à enregistrer la bande originale intégrale du film La Vache, réalisé par Mohamed Hamidi. Succès total, le film fait plus d’un million trois cent mille entrées en France et s’exporte dans toute l’Europe, en Amérique du Sud et au Canada. Le Haïdouti sera d’ailleurs invité à jouer durant la Cérémonie de clôture du Festival de Cannes 2016, enflammant, par son énergie communicative, le Palais des Festivals.

© Yann Orhan, Levillain Kovalsky 
 
Djazia Satour

Première partie de soirée

Djazia Satour
Algérie / France

En savoir plus