Nuit des Forges - Parc des ateliers

Qu'elle soit électrique, électronique ou acoustique, l'avant-garde des musiques du monde a, aux Suds,à Arles, une scène à sa mesure : celle des Nuits des Forges. Implantée au pied du chantier de la Tour conçue par Frank Gehry pour la Fondation LUMA à Arles, au coeur d'une friche industrielle finement réhabilitée, cette scène accueille la création la plus novatrice.  
5 min à pied du Théâtre Antique !
Ouverture à 23h / Concert à 00h30
DJs Set avant et après les concerts, jusqu'à 4h du matin !
En partenariat avec :
 
 

Gaye Su Akyol (turquie) / 75 min

Jeudi 13 juillet à 00h30

Egérie de la scène alternative stambouliote, cette chanteuse dévoile un univers psyché-kitsch où le second degré ne nuit pas à la réflexion ! Mélismes orientaux langoureux et look punk assumé font de cette jeune artiste profondément turque, la voix de la résistance culturelle. Textes, instruments traditionnels et sons électriques percutent le passé et le présent afin de mieux rebondir vers le futur !

Avec Gaye Su Akyol (Voix), Ali Güçlü Simsek (Guitare), Gökhan Sahinkaya (Basse), Görkem Karabudak (Claviers, Guitares), Emrah Atay (Percussions).

 


 

Les temps sont durs pour la scène musicale turque, se lamente The Guardian, avec des menaces d’annulations de festivals et des artistes étrangers annulant leurs concerts dans le prolongement des attaques terroristes, du coup d’État manqué [le 15 juillet] et de la répression en cours. Alors, le fait que des artistes locaux continuent d’offrir des créations innovantes est plutôt une bonne nouvelle. Et la figure de Gaye Su Akyol s’impose particulièrement comme une prétendante au succès global avec Hologram Imparatorlugu [son deuxième album / Glitterbeat Records, 2016], sa première sortie internationale.

“Née au milieu des années 1980, Gaye Su Akyol était trop jeune pour prendre part à la première scène alternative stambouliote”, indique The Quietus. Cette scène punk originelle des années 1960 et 70 fut considérée par la gauche turque comme “symptomatique de l’impérialisme, de la décadence occidentale” et globalement interdite d’antenne dans le pays. Fille du peintre Muzaffer Akyol, elle “n’a découvert des artistes étrangers qu’une fois adolescente – notamment Nick Cave, Joy Division, Sonic Youth et Einstürzende Neubauten”. Ce sont plutôt les chanteuses Selda Bagcan et Müzeyyen Senar qui ont constitué son univers sonore, des artistes qui “bien qu’ayant trait aux styles orientaux et turcs classiques n’en sont pas moins politiques dans le ton”. La chanteuse a toujours “gardé cette idée originale selon laquelle les punks turcs ne pouvaient se contenter d’un pastiche des clichés du punk occidental”, analyse The Quietus.

Egérie de la scène alternative stambouliote, elle dévoile un univers psyché-kitsch où le second degré ne nuit pas à la réflexion ! On se croirait immergé dans un film de Tarantino ! Mélismes orientaux langoureux et look punk assumé font de cette jeune artiste profondément turque, la voix de la résistance culturelle. Textes, instruments traditionnels et sons électriques percutent le passé et le présent afin de mieux rebondir vers le futur…

Avec Gaye Su Akyol (voix), Ali Güçlü Simsek (guitare), Gökhan Sahinkaya (basse), Görkem Karabudak (claviers, guitares), Emrah Atay (percussions).

 

Avant et après le concert :

DJ IPEK (Berlin/istanbul)

Cette passionnée de musiques ethniques joue sur les scènes électro du monde entier, de New-York à Tokyo !

En savoir plus

 


 

n. khourchid & les derviches tourneurs de damas

 

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