Moments Précieux, Cour de l'Archevêché

Entre abbatiale romane et palais du XVIIe siècle, la Cour de l’Archevêché accueille des concerts avec des artistes rares ou en formation inédite. Avec ses 400 places assises, elle offre l'écrin idéal pour ces musiques intimistes, profanes ou sacrées.

Elisapie . Canada-NUNAVIK / 60 min.

Jeudi 11 juillet à 19h30

Native du Grand Nord québécois, expatriée à Montréal, cette cinéaste et compositrice interprète des reprises du répertoire Inuit et des compositions habitées chantées en inuktitut, anglais et français. De sa voix chaude et intense, elle livre son histoire, le déracinement, ses quêtes identitaires… Sauvage et puissante comme la Nature où elle a grandi, la Ballade de celle qui s’est enfuie (titre de ce 3ème album solo) est un cri d’amour à la terre-mère ! Acte de foi et de résilience d’une beauté ravageuse, sa musique est celle d’une femme engagée, reliée à son peuple au plus profond de sa chair et de son âme.
Elle partage ici la scène avec Joshua Toal (basse, claviers et voix), Jean-Sébastien Williams (basse) et Pascal Delaquis (batterie et percussions). 

VIDEO
Visionner un extrait du concert d'elisapie

Deuxième partie de soirée


Elisapie Isaac (née en 1977 au Québec) passe son enfance à Salluit, dans le Nunavik (Nord-du-Québec). Sa mère biologique a déjà 3 enfants quand elle vient au monde. La fillette est alors confiée, suivant la tradition de sa communauté, à un couple sans enfants. Élevée dans une famille d’adoption modeste, après des études secondaires à Salluit, elle devient travailleuse sociale et anime une émission sur la radio locale. C’est là qu’elle apprend à raconter des histoires.
Rêvant de devenir journaliste, elle se rend à Montréal en 1999 afin de poursuivre des études de communication, et se retrouve à faire de la musique et du cinéma. En 2003, son premier film documentaire Si le temps le permet, remporte le prix Rigoberta Menchu dans la catégorie "communauté" lors du festival Présence autochtone à Montréal. Avec Alain Auger, elle fonde le duo musical folk Taima, qui signifie en inuktitut : "Assez ! C’est terminé. Passons à autre chose". Leur premier album reçoit le prix Juno du meilleur album autochtone en 2005.
Elisapie écrit les paroles des titres composés par Bruno Coulais pour le film La Planète blanche, sorti en 2006, avant de réaliser en 2009 son premier album solo, There Will Be Stars, sur lequel elle chante en inuktitut, en anglais, et même en français. En 2012, son deuxième opus, Travelling Love, est plus pop, inspiré par la musique des années 1970. En 2018, The Ballad of the Runaway Girl résonne comme un retour aux sources, une rencontre avec ses racines.

 

© Le Pigeon

Fatoumata Diawara et Melissa Laveaux © Aida Muluneh © Romain Strapoli

PLUS TARD DANS LA soirée

Fatoumata Diawara et Mélissa Laveaux
Mali / Haïti / Canada

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