LAURENT CAVALIÉ

Concert. 60 min.  

DIMANCHE 6 MARS 2022 à 11H. ÉGLISE SAINT-pIERRE, SAINT-PIERRE-DE-MÉZOARGUES

Coup de cœur « musiques du monde » de l’Académie Charles Cros en 2019.

Cet alchimiste du chant populaire et poly-instrumentiste glane ses inspirations en terres languedociennes. Avec quelques tambours anciens, des percussions végétales, une mâchoire d’âne et son accordéon, il fait vibrer cette corde sensible qui nous relie à la mythologie populaire dans ce qu’elle a de plus noble.

Dans son deuxième album solo Mon ombra i ieu, l’artiste dépeint en notes impressionnistes, des sentiments personnels ou des lieux qui lui sont chers (le Canal de la Robine à Narbonne, la Méditerranée), tout en évoquant des personnages de la mythologie languedocienne. Avec un regard où se mêlent tendresse, ironie et révolte sur le monde tel qu’il va… Si les grands poètes languedociens sont toujours présents (Léon Cordes, Joan Bodon, Auguste Fourès), Lau­rent Cavalié esquisse sa propre œuvre poé­tique sans jamais perdre de vue la dimension populaire de son art. L’accordéon y tient une place de choix, côtoyant une percussion ancienne (bombe du Lauragais) ainsi qu’un instrument à cordes inédit, qu’il a inventé avec le luthier Camille Paichelair.

Laurent Cavalié remet en pleine lumière le patrimoine oral languedocien depuis plus de 20 ans : tout d’abord à travers un collectage qui lui a permis de recueillir des centaines de chansons nées entre Corbières et Minervois. Puis en popularisant ces thèmes à travers des projets musicaux variés : La Mal Coiffée (5 albums) dont il est le directeur artistique et qui a reçu le soutien de la scène nationale de Narbonne et d’Albi pour sa future création ; Du Bartàs (6 albums) où il officie en tant qu’accordéoniste-chanteur ; également en solo avec deux albums, Soli Solet en 2009, et Mon ombra e ieu en 2018. Dernièrement il travaille en duo avec l’accordéoniste Guilhem Verger et aussi avec Marie Coumes sur un spectacle de poésie et avec d’autres, comme regard extérieur... (récemment avec le Duo d’En Bas par exemple). Il est l’un des premiers artistes à avoir adhéré à Sirventés, coopérative artistique qui contribue depuis 1996 au renouveau de la scène occitane.

Photo © Jacob Redman