Une danse pour libérer, revendiquer et exprimer sa personnalité ! Inspiré par les actrices hollywoodiennes et les divas du disco, le waacking a été créé au début des années 1970 dans les clubs gays de la communauté noire et latino de Los Angeles. Aujourd’hui associée à toutes sortes de musique, caractérisée par une gestuelle groovy et des mouvements rapides des bras, on retrouve cette danse dans les clubs, les battles, les vidéo-clips, la mode… Et si les chorégraphies de Paul de Saint Paul empruntent au cinéma d’Almodovar, à la peinture maniériste ou aux photos de Cindy Sherman, chaque stagiaire pourra puiser aux sources des courants artistiques qui l’inspirent pour créer son propre personnage, et mettre son corps, sa créativité et ses émotions au service de la musique qui l’anime.
À l’instar des premiers punkers des années 1970, qui s'inspiraient des divas hollywoodiennes de l’époque, Paul de Saint Paul emprunte au cinéma d’Almodóvar les éléments de base de son univers, tandis que la peinture baroque et maniériste ou les photos de Cindy Sherman nourrissent sa dramaturgie. Après avoir travaillé six ans dans une galerie d’art, ses interrogations personnelles et envies le mènent vers la formation d’Interprète-Danseur où il se découvre un goût prononcé pour la scène. Depuis 2015 le waacking est sa discipline de prédilection. Interprète pour les compagnies Madoki et La Piraterie, il fait partie du ballet de l’Opéra Roméo et Juliette de Charles Gounod dirigée par Thomas Jolly à l’Opéra de Paris. Il est aussi directeur artistique du collectif Lyon Waacking Project qui organise le festival Waacktober en partenariat avec le Festival Karavel.
© Fanny Desbaumes
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